PREND ÇA DANS LA GUEULE, RANKA.
Je crois que ça doit être ce que ressentent les habitués des paris hippiques quand le cheval sur lequel ils ont misé arrive premier. Et c’est d’un jouissif !

Bonus : les meilleurs 5 secondes de fanservice de l’année. Ça aussi ça m’a fait un bien fou.

Parce que d’expérience je sais que c’est totalement vrai. Et la partie où Jintan se prend le choux sur la façon dont les autres vont le juger en revenant en cours après plusieurs mois à sécher alors que tout le monde s’en fout aussi.

Si il y avait un seul épisode à ne pas rater dans la série, c’est bien celui là. Et Ôbari le savait, il a non seulement réalisé et storyboardé cet épisode, mais en plus a personnellement supervisé l’animation du DyGenGuar. Au final on tient là un épisode de Super Robot bien à l’ancienne avec des bons vieux enjeux comme « le robot sera il opérationnel à temps pour sauver la base de l’attaque des ennemis » ou « sans ses armes, comment va-il se battre ? ». D’la balle a-to-mi-que.
Du coup, Ôbari, tout est pardonné, tout, même Dancougar Nova…

Deux scènes miroirs presque à la suite où Gundam UC fait ce qu’il fait de mieux : du méta-commentaire sur le reste de la saga, lui insufflant plus de subtilité et de consistance. La scène où  Banagher et Tomura discutent des normes universelles entres les MS de la fédération et de Zeon était aussi très réussie à ce niveau.

Star Driver a été un gâchis monstrueux de talent et de potentiel à tous les niveaux. Mais au sein de cette catastrophe l’histoire des jumelles Yô a brillé comme le seul moment où la série a vraiment essayé de raconter quelque chose et d’y impliquer le spectateur. C’est clairement le meilleur arc de la série à mes yeux et sa fin, bien que largement annoncée à l’avance, a fait mouche chez moi.

Oui la fin de l’histoire de Chihaya était très classique dans sa résolution et les ficelles un peu faciles, mais quand Yakusoku a débuté je n’ai pas marché, j’ai couru dedans. Tout simplement parce que c’était bien fait.

Chirico a toujours eu du mal a exprimer ses sentiments, mais quand il le fait c’est extrêmement poignant. Après la déception qu’avait été Gen-ei-hen, le retour à un VOTOMS plus proche de Kakuyakutaru Itan m’a vraiment emballé, et sa fin fut la deuxième fois que VOTOMS m’a fait lâcher une larme.

Tout l’épisode.
Parce que c’est celui où Ikuhara recentre son intrigue sur Himari et les Takakura après avoir passé plus de la moitié de sa série sur Ringo et son obsession pour Tabuki.
Parce que c’est celui où j’ai commencé à me coucher tôt le jeudi pour me lever avant 6H et voir l’épisode le matin à sa sortie.
Parce que c’est celui où j’ai compris que Mawaru Penguindrum était bien la série TV la plus intéressante que nous ait offert l’animation japonaise depuis des années.

Akemi Homura obligée de tuer celle qu’elle s’est promis de protéger. Prends donc le retour de bâton dans ta face.
Le tournant du fabuleux épisode 10 de Madoka Magica et le déclic de la transformation d’Homura de fillette couettes-couettes-lunettes en mystérieuse nouvelle élève.

Incroyable, fantastique, fabuleux. Le Mugen Silhouette est l’aboutissement et l’incarnation à l’écran de tout ce que Heartcatch Precure! avait été pendant un an, de bout en bout et c’était magique. Final grandiose, final explosif, final de toute beauté. J’espère qu’un jour on le reverra dans un des films All Stars.

Cette scène me hante, mais à un point… A mes yeux c’est aisément la pire scène de la série pour le spectateur qui s’est un minimum impliqué dedans. Pourquoi Tatsuya se souvient-il de sa sœur sous sa forme de Puella Magi alors qu’il ne l’a jamais vu ainsi ? La sacrifice ultime de Madoka en valait il vraiment la peine aux vue de ce qu’elle a perdue en contrepartie ?
Si le 3eme film de Madoka Magica, celui annoncé comme du contenu nouveau, se place bien en suite de la série TV, j’espère que Madoka aura le droit à une fin comparable à celle d’Ayato dans le film de RahXephon. Parce que là c’est juste trop triste.